Crèche

Voilà, après 2 semaines d’adaptation, les miniChampi font leur grande rentrée officielle : )

Sur les 2 semaines, il y a eu à la fin, 4 jours de « séparation ». De 1h, puis de 3h, de 5h et enfin de 7h. Ils pleuraient à chaque fois que je les laissais. Mais sinon ça se passait bien dans l’ensemble, chaque « référente » qui s’occupe d’eux me racontait le déroulement de la journée. Petit hic sur la nourriture pour Loubilou, mais ça, c’est comme à la maison… il est difficile (ou fin gourmet !) 🙂
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C’est bien beau les anti-dépresseurs… mais après ?

*Il y a un avant et un après mon « coup de mou ». »SLOW » « COOL RAOUL » « STOP RESPIRE » sont les nouveaux mots qui résonnent dans ma tête*

AVANT

  • j’ai des idées plein la tête et veux tout commencer/gérer en même temps : articles du blog, idées DIY, trucs administratifs à gérer, les mails au boulot, les recettes pour eux/moi…
  • je me dépêche à la sortie du RER pour faire les courses d’appoint en x minutes chrono pour arriver à temps pour voir ChampiNou et discuter un peu avec elle; la course commence à la sortie du bureau où je speede pour ne pas rater le feu rouge, slalomant entre les touristes, puis métro, re slalom à Châtelet, RER en espérant qu’il n’y ait pas de panne ! ensuite je marche vite dans la rue, le magasin, regarde ma montre toutes les minutes, peste à la caisse quand ça prend trop de temps… rien que d’écrire ça je suis essoufflée (je ne sais pas ce que ça donne à la lecture).
  • sortir les kids à tous prix le week-end (pour éviter Mr Champi)
  • faire la vaisselle le soir-même pour « donner le bon exemple » toujours à qui vous savez (et aussi laisser l’espace propre pour ChampiNou)
  • je mange tard le soir, car après que les enfants soient couchés la plupart du temps
  • au boulot je tape vite au clavier et m’empresse de répondre aux emails alors qu’il n’y a pas d’urgence !
  • je rentre le ventre, contracte mes muscles ou je ne sais quoi à vrai dire… en fait, souvent je me surprends à être « crispée/tendue », je ne sais pas comment expliquer…   tout ça involontairement bien sûr
  • les prises de tête avec Mr Champi, nettoyer derrière lui, lui rappeler les choses pour pas qu’il oublie, tout ce que j’ai fait pour lui faire comprendre ce qui se passait en moi,
  • les rendez-vous à droite à gauche entre la conseillère conjugale, la médiatrice, l’Aubier, ma psy, ma psychiatre…….
  • je râle beaucoup (trop)… mais ça c’est mon caractère >_<

Je sais très bien que tous ces « petits » détails (en plus du gros) ont participé à fatiguer mon corps et mon esprit… Et je ne dois pas être la seule puisque les articles fleurissent sur les bienfaits de la lenteur, prendre le temps de ne rien faire, la pleine conscience, le bonheur… dans les magazines positifs de bien-être/bonheur tels Happinez, et bien sûr mon chouchou Flow 😀 . Mais aussi recommencer une nouvelle vie, oser faire les choses pour soi-même, les nouveaux « modèles » de famille…

Bien que je ne sente pas vraiment les effets des anti-D (je pense que je me suis remise de mon coup de mou car Mr Champi est parti de l’appart, que j’ai pu me reposer physiquement car aidée par mes parents + 3 semaines d’arrêt et que je peux enfin envisager l’avenir positivement), je veux quand même me préparer au moment où je ne les prendrai plus. Mettons qu’ils m’aient aidée à sortir la tête de l’eau, je dois avoir un « plan » pour rester hors de l’eau « par moi-même » et non avec une aide chimique… (et moins d’aide des parents car ils en ont fait assez). Il a donc été bon de réfléchir sur ce qui n’allait pas pour ne pas « refaire les mêmes erreurs« .

APRES

  • laisser couler sur certaines choses que ça soit les cons dans les transports (ou ailleurs!), les petits détails pas grave de la vie quotidienne…
  • relâcher mon ventre, respirer, faire des mini pauses « zen » au boulot, marcher tranquillement
  • plus de Mr Champi à la maison (ou de rares fois)
  • beaucoup moins de rdv : on reverra la médiatrice quand on sera prêts à divorcer (après la vente de l’appart), on a dit « au revoir » à la cons. conj. , moins de psychiatre
  • arrêter de penser qu’un homme et une femme, c’est que pour de l’intime; je m’explique : à chaque fois que je parle ou croise le regard d’un homme, j’ai ce genre d’arrière-pensée « waouh il est mignon, il doit me trouver moche » ou « ah il est moche, j’espère que je lui plais pas (parce que j’en veux pas) » …. et là, c’est du boulot avec la psy !! ces pensées, comme leur nom l’indiquent, ne se contrôlent pas 😦 .. J’aimerais juste rencontrer des gens pour la richesse humaine, point barre. J’ai d’autres petits soucis de pensées qui encombrent mon esprit comme ça… mon but étant d’être bien dans ma peau, il faut que j’y travaille…
  • faire des activités, des sorties, et ne plus être aussi casanière ! ce n’est pas ce que je veux transmettre aux zigotos ! je veux qu’ils aient une mère sociable (sans pour autant que j’aille contre ma nature bien sûr 🙂 )
  • moins regarder les séries US (je suis accro 😦 )
  • faire plus d’activités manuelles car créer qqch c’est bon pour le moral 🙂

 

Tout ceci est un condensé, je pense que je n’ai pas tout répertorié… mais vous voyez le tableau.

L’avenir nous dira ce qu’il en est…

Feuilleton de la propreté #2

Deuxième étape : attendre que bébé sache exprimer ce qu’il ressent dans son corps : « bobo », « de l’eau », « mamam », « dodo » et donc « pipi/caca » ! Toujours d’après mes lectures, donc, ce n’est que quand bébé est capable d’exprimer ses « besoins vitaux » qu’on peut passer à l’étape suivante : lui proposer le pot.

Ici ils savent me dirent quand ils ont mal. Pour la faim et la soif c’est pas automatique ! « mamam » ils le disent quand ils voient de la nourriture et parfois il faut leur proposer le bib d’eau pour qu’ils boivent. Ils demandent rarement à aller se coucher ! Mes tentatives de leur faire dire « caca pot » (car donc il est plus simple de commencer par la grosse commission puisque plus facile de ressentir ce qui se passe dans le ventre « ça pousse », que dans la vessie, et plus facile de retenir un popo qu’un pipi), n’ont pas trouvé d’écho mais c’est normal car je me suis pas encore mise à 100 % en mode « opération propreté » !

… de retour quelques jours après avoir débuté ce post… j’essaye parfois de les faire aller sur le pot après le diner, ils font le geste de baisser leur pantalon alors je le fais et les installe dessus. J’accompagne mes gestes de phrases telles que « si tu fais caca dans le pot on va pouvoir lui faire coucou » (!?), « si vous sentez que ça pousse dans le ventre (accompagné du mimi, vous voyez le tableau ^^) il faut dire « caca pot », « ce n’est pas grave si vous n’avez pas envie maintenant on recommencera un autre jour », « quand tu n’auras plus de couche, je n’aurais plus besoin de t’allonger sur la table à langer… » etc etc.
J’ai pour l’instant eu 3 caca sur le parquet, quelques mini pipi et un gros pipi de Loubilou. Le pauvre s’est mis à pleurer… Je ne sais pas si c’est parce qu’il a été surpris, ou alors parce qu’il a cru que je serais mécontente (je n’ai jamais laissé comprendre que je me fâcherais). Je l’ai consolé en lui disant que ce n’était pas grave, et expliqué que c’est le pipi qui sort du zizi ….

J’avoue être un peu paumée… je ne sais pas si je dois vraiment attendre (sans rien faire) qu’un beau jour ils me disent « maman, caca pot »…. ou si je dois régulièrement les « relancer »…

Est-ce que vous avez des conseils ? 😀

J’en demanderai à la pédiatre. Et demanderai à la crèche comment eux procèdent…….. !!

A suivre…

Brève de transport #2

protection civile

Hier matin en allant au boulot, un passager a fait un malaise dans la rame du RER où je me trouvais. Je lisais tranquillement et j’entends des exclamations de passagère(s) « ah » « oh »… intonation plutôt inquiète/surprise on va dire. Tout le monde se retourne dans la direction des sons et on comprend que l’homme est tombé par terre d’un seul coup ! Les gens qui sont debout autour de lui commencent à « s’occuper » de lui (je n’ai vu les détails) : l’aider à se relever, lui poser des questions… et là reboum. Les gens demandent s’il y a un médecin et des personnes arrivent, une infirmière et ensuite d’autres.

A ce moment-là on était juste à quelques secondes de la station Châtelet, là où la quasi totalité de la rame descend ! A côté de moi, le mec dit « ne tirez pas le signal d’alarme, ne tirez pas le signal d’alarme », pas très fort mais assez pour que les gens à côté l’entendent… je pense que pas mal de personnes dans le train ont pensé ça, moi la première… : ( … « être bloqué si prêt du but… il s’est relevé….ça doit être si grave… ».  Puis j’ai essayé de me remémorer les cours de premiers secours (j’ai passé mon brevet de secouriste l’année dernière, avec les kids je préfère connaitre les gestes qui peuvent sauver !) et me suis rendue compte que j’aurais pas pu agir ! Il faut que je re potasse le petit livret qu’on nous a donné en fin de formation. Parce que c’est pas donné ! Autant que j’arrive a garder les informations dans ma tête… ça pourrait me servir un jour et pas que pour les enfants.

Bref, l’être humain est vraiment égoïste !